"Monsieur vous irez demain chez monsieur de
Boynes lui demander sa démission de secrétaire d'Etat au
département de la Marine.Les changements qu'il a fait dans la marine et qui n'ont abouti à rien et son incapacité pour cette partie m'y obligent.." Louis XVI (donnant consigne à la Vrillière) |
La
Marine:Sous le règne de: Louis XVI. 1774 .1792. Ministres de la Marine :Boynes est remplacé par Turgot puis Sartine(1774-1780) 1776. abolition des ordonnances de 1772, réorganisation de la marine, qui va devenir puissante. 1776-1779. Troisième voyage de Cook. 1779. Nelson a 20 ans il est nommé capitaine de vaisseau! La France suit avec intéret les événements en Nouvelle Angleterre,(les colonies anglaises d'Amérique se révoltent,elles veulent former une République) 1778 signature d'un traité de commerce avec les américains ,qui va entrainner la guerre avec l'Angleterre. Brest : Escarmouche ,la frégate "Belle poule" repousse la frégate "l' Arethusa". La guerre est déclarée France et Espagne contre Angleterre La France veut prendre sa revanche! Toulon : Départ du vice-amiral d'Estaing avec 11 vaisseaux pour l'Amérique.Il doit débarquer des troupes pour aider les troupes irrégulières de Washington,les appuyer,ensuite aller aux Antilles récupérer queques possessions. 1779 Encore un plan d'invasion de l'Angleterre ,la flotte franco-espagnole devant controler la Manche.... BREST. L'amiral d'Orvillier appareille avec 32 vaisseaux ,sous ses ordres Guichen, Du Chaffault et de Rochechouart ... . La flotte anglaise était sous les ordres de Keppel.. bataille de Ouessant . bataille indécise ,( Les français s'en sont mieux tirés) En Amérique d'Estaing affronte Howe. bataille dans les Antilles, bataille de la Grenade, 1780 .ministre de la marine .Marquis de Castries (1780- 1787) 1782 Bataille des SAINTES Victoires de Suffren en mer des Indes.Sadras, 1783. Traité de Versailles. l'Angleterre reconnait l'indépendance des Etats-unis ,et,nous rend le Sénégal et quelques autres petites colonies. 1784., nouvelle ordonnance , construction de vaisseaux (mais les dépenses sont grandes) 1785-1788 .Expédition de Lapérouse. Louis XVI préparant le voyage de monsieur de La Pérouse. Ministres de la Marine La valses des secrétaires d'état à la marine 6 (1787-1792) c'est la fin du règne la Révolution va se charger de détruire cette belle marine..... 1789 La France est en banqueroute ,convocation des Etats Généraux, La Révolution va débuter!!!!! . documents en vente chez Delcampe.. |
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Donné à Versailles
le premier jour du mois de janvier l'an de grace mil
sept cent soixante qinze et de notre Règne le premier.
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prix de vente de ce Parchemin(sur velin) .213 euros. |
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Brevet d'Ecrivain de la Marine. et des classes pour le Sr Le Blanc de Moivre. Aujourd'hui huitieme du mois d'Aout mil sept cent soixante quinze, le Roi étant à Versailles voulant commettre a personne capable et fidelle pour faire la fonction d'Ecrivain de la Marine des classes.et sachant que le Sr Le Blanc a la qualitée nécessaire pour s'en bien acquitterSa Majesté l'a retenu et ordonné ? et ordonne L'Ecrivain de la Marine et des classes pour en ladite qualité servir sur ses vaisseaux et frégates y faire le role d'équipage et le registre des effets marchandises et munitions embarquées ainsi que de leur consommation,veillera à la conservation et à celle des vivres des equipages |
ND |
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Ordre de paiement. à une veuve. Marine 1775. | prix de vente :
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A notre cher et bien aimé S CORNIC Salut estimant necessaire pour le bien de nôtre service de faire choix de personne capable et expérimentée au fait de la guerre et de la navigation pour lui confier le commandemant de nos vaisseaux,Estant informez que ces qualitées se rencontrent en vous et de Votre Zèle et affection à nôtre service dont vous nous avez donné des preuves en diverses rencontres .Nous avons estimé ne pouvoir faire un meilleur n'y plus digne choix que Vous; aA CES CAUSES ,nous vous avons commis ordonné et estably et par ces présentes signées de nôtre main commettons ,ordonnons et establissons Capitaine de l'un de nos vaisseaux sous l' autorité de notre tres cher et tres aimé cousin le Duc de Penthièvre Amiral de france et des viceamiraux,lieutenant généraux, et chef d' Escadre de nos armées navales,commandant l'un de nos vaisseaux de guerre,soit un corps d'armée ,d'Escadre ,ou garnison suivant les ordres que nous vous en donnera rang dans la marine du jour et datte des présentes .ENJOIGNONS à cet effet à tous lieutenant,enseigne ,officier ,Marins Matelots et soldats ,qui serviront sur les Vaisseaux dont nous vous cofirmons le commandemant de vous obéir ,et .......... |
enregistré
au Contrôle de la Marine à Bordeaux le 27 avril 1779. Le Duc de Penthièvre Amiral de France Vû le Brevet du Roy de l'autre part à vous adressé MANDONS aux Vice-Amiraux Lieutenants généraux et Chef d'Escadre de connaître et faire reconnaître le Sr Cornic en qualité de capitaine de Vaisseau fait à Sceaux le vingt neuf décembre mil sept cent soixante dix huit prix de vente de ce velin il manque le sceau en cire souvent rouge 410 euros |
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Antoine
Gabriel de Sartine. Ministre de la marine.secretaire d'état ayant
le département de la marine.Il fut nommé le 24 aout 1774,ancien préfet de police il était incompétent dans le domaine technique mais avec l'aide de Fleurieuil il rédigea une série d'ordonnances en 1776 pour une organisation rationnelle de la marine
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4 lettres de Sartine adressées à Mr Thirat à Fécamps Versailles aril ,mai 1778 Prix 300 euros les 4 lettres. |
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3 Documents concernant la prise par les anglais de 5 vaisseaux de commerce français. ils sont conduit à Gibraltar ou il n' y a pas encore d'ordre pour la vente et condamnation des propriétés françaises. L'amiral anglais commandant à Gibraltar nous fait écrire par nos correspondants de la ville (Le Coulteux) pour tacher de procurer la liberté au capitaine Goldsmith commandant du brigantin"Le Nil" pris par le Corsaire français "Le César" échange de prisonniers(histoire de bijoux)1778. |
ND |
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Henri-César comte de Castellane-Majastre (1733/1809) chef d'escadre 9 lettre signées écrite à sa femme de Toulon et Marseille 1778 (cachets de cire). Préparatifs de la guerre contre les glais.En ce début d'année 1778 le comte est en station à Toulon,il a récemment obtenu le grade de capitaine et va recevoir le commandement de la frégate "la Flore"au sein de l'escadre de l'amiral d'Estaing,à tout moment il s'attend au déclenchement des hostilités contre les anglais,il informe son épouse de ses activités"je suis entré en service aujourd'huy pour les rondes et les achats et fournitures du Roy au magasin général dont je suis........... |
prix de vente: 600 euros. |
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Congé de débarquement pour
maladie délivré le 19 octobre 1778.par le Lieutenant général
D'ORVILLIERS
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Sur les certificats et avis des médecins à nous présentée par M Dourville lieutenant de Vaisseau,il lui est permi de se débarquer du Réfléchi commandé par M Cillart de Surville capitaine de vaisseau pour rétablir sa santé Brest le 18 octobre 1778. la bataille de Negaptan contre l'amiral anglais Hughes ,un vaisseau isolé le "Sévère" commandé par de Cillart,améne les couleurs sans combat Suffren furieux va "casser" 4 capitaines de vaisseaux On a accusé de Surville d'avoir tué Suffren en duel!1788 ????mais cela semble faux. |
prix de vente : 145 euros. |
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Versailles le 11 septembre 1779. lettre de Antoine Raymond de Sartines ministre de la marine au chevalier de Monteil. "M le Cte d'Orvillier vous fera connaitre monsieur quelles sont les intentions du roi relativement à la prompte sortie de l'armée navale. Sa Majesté me charge de vous écrire particulièrement pour vous dire qu'elle attend de nouveaux effort de votre zéle dans cette circonstance. Le Général de l'armée vous chargera personnelement de suivre le travail et les opérations d'un certain nombre de vaisseaux desquels vous me rendrez ,chaque courrier , un compte particulier.Comme sa Majesté veut connaitre l'état de chaque vaisseau à son arrivée.Les progrés du travail et quels sont les capitaines qui apporterons plus ou moins de zéle et de célérité à l'execution de ses ordres,vous aurez soin de parler nominativement et en détail de chacun des N? dont vous aurez été chargé vous ne laisserez point ignorer aux capitaines de votre division ............................." |
Prix de vente
213 euros. |
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MARINE Le S Mollard ancien Officier de la Compagnie des Indes a été admis dans la Marine en 1773 en qualité de Lieutenant de Frégate,employé depuis au Port de L'Orient: il a commandé ,en 1778 et 1779 la flute l'Isle de France avec le Brevet de capitaine de Brulot pour la Campagne. Cet officier ayant offert ses services pour armer sur l'Hector,ne peut y être employé qu'en qualité de Capitaine de Brulot et on propose à Sa Majesté de lui en accorder Le Brevet en pied. document paraphé Bon |
document nomination Sr Mollard daté du 8 May 1780 annoncé le 8 approuvé "Bon" par le Roi ou son secrétaire. Prix 190 euros. remarque: sous l'ancien régime. un officier non Noble venant de la marine marchande ne pouvait pas dépasser le grade de capitaine de brûlot! |
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LE CHEVALIER THOMAS D'ORVES Chevalier de l'Ordre Royal & Militaire Saint-Louis,Capitaine des Vaisseaux du Roi,Brigadier des Armées Navales,commandant de la Division. M.M les capitaines recevront sans aucune difficulté les hommes qui leur seront envoyés sortant des hôpitaux d'aprés l'Examen qui en avait été fait p ar les officier de santé qui les auront decidé en état de s'embarquer La conséquence des ordres cy devant donnés l'Escadre partira absolument mercredy prochain A bord de l'Orient le 8 8bre 1780 |
Ordre du chevalier D'orves 08 octobre 1780 Prix110 euros. chef d'escadre en Océan Indien il se trouve sur le vaisseau l'Orient à l'île de France ils vontn quitter le port mais il va mourrir à bord deux mois aprés. |
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lettre signée Louis
XVI. contresignée par son ministre de la marine le marquis de Castries Versailles le 28 janvier 1781. A henri-Cesar de Castellane-Majastre capitaine de vaisseau Louis XVI l'a choisi pour
"commander prix:300 euros.
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Deux lettres pour la capitaine De Castellane Prix: 210 euros. |
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lettre signée et lettre autographe signée de LAPORTE ARNAULD(1737-1792) né à Versailles ministre intendant de la marine guillotiné le 28 août 1792. prix :210 euros |
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Lettres adressées à Charles de Laborde -Lassale ancien officier de la marine à Saint-Server. "Mon digne frère a excité ce sentiment général,il méritoit particulièrement de toutes les personnes qui l'on connu" il remercie aussi pour son compliment sur "la place de commandant de la marine à Rochefort,dont le Roi m'a honoré" |
René-Louis Levassor comte de LA TOUCHE -TREVILLE 1745-1804 amiral lettre signé du 5 août 1782 on a joint 2 lettres de son frère louis jean françois marquis de La TOUCHE Prix 240 euros |
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ll est permi au sieur Henry Honoré de la Rochelle Capitaine d'une prise faite à la cote de Guiné par le corsaire La Duchesse de ? ,nommée la goellette le Rebeca,désarmé à la Grenade,et passé en Europe sur le navire neutre le Conelleryvauverné Ostande,débarqué à Camaret,de se rendre à Saint Malot,à la charge de se présenter sitot arrivé au commissaire des classes de ce département prions ceux c,,,, de le laisser librement passer . à Camaret le 2 septembre 1782. |
prix de vente 170
euros |
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Certificat de débarquement.Nous officier aux classes de la Marine à Bordeaux,Certifions que Mr Durodet de Choisy Capitaine commandant du corps Royal a été embarqué au port au prince le 9 juin 1783. sur le navire l'Argot appartenant au sieur Beaubarbe et commandé par le Sr Gouffran et qu'il a été débarqué en ce port le 5 aout 1783 Fait à Bordeaux le 6 aout 1783. |
Prix de vente :
100 euros. |
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Certificat de débarquement. Nous officier aux classes de la Marine à Bordeaux,Certifions que mr Darodet officier d'artillerie a été embarqué à St Pierre Martinique le 8 may 1770 sur le Navire l'Aimable magdelon appartenant au sieur D'argenton commandé par Le Sr Belerglven & qu'il a été débarquement en ce port le 13 juillet suivant Fait à Bordeaux le 5 aout 1783. |
Prix de vente :
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Dessin aquarellé. Port de Rochefort bateries maritimes année 1784. état et estimation des terres labourables qui sont trouvées comprises dans l'emplacement sur lequel en 1757 ,le Roi a fait établir le fort du Vergeroux et de celle sur lesquelles en 1771 on a établi la poudriére aupres du dit fort. le tout conformément au plan ci-joint.Sur lequel on a exprimé les limites du terrain appartenant jadis au Roi,celles du terrain prix en 1757 et celles du terrain prix en 1771.lesquelles limites ont déterminé la quantitée de terre pour lequelle est fixé le dédomagement çi-après sur l'estimation des nommés jaques Baril et J Sabourin experts nommés à cet effet tant de la part du Roi que de celle des propriétaires et dont le procé-verbal est ici joint,lesquels ont éstimé chaque journal de terrain au prix en 1757 à 300" et chaque journal.......... |
Encadré: prix de
vente: |
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Ce chevalier Silz etait
un des chefs de la chouanerie Ici il s'agit d'un billet
autographe datée de Brest le Collection particulière.
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Bernard comte de Marigny(1740/1816) vice-amiral 3lettres signées à mr Thomas de Saint-Laurent enseigne des vaisseaux du Roy,major de l'escadre de M de Peynier Brest mars 1786. Thomas de Saint Laurent qui a fait la campagne des Indes avec Suffren et Peynier vient d'arriver à Brest avec son escadre. Bernard de Marigny lui demande de lui fournir tous les renseignements relatifs aux officiers morts aux Indes la liste des états-majors qui composaient la division de Peynier,ainsi que les vaisseaux et frégates restés aux Indes,afin de réaffecter les officiers.Enfin il souhaite qu'il lui adresse "une expédition de tous les signaux généraux et particuliers de l'armée de M. De Suffren ainsi que la division de M. de Peynier. |
prix de vente: 300 euros. |
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.Louis Jean Marie qe Bourbon duc de Penthièvre. Amiral de France.Commission de receveur des Droits au port de La Hougue,en faveur du sieur Larnache aux lieux et place du sieur Verney... Confection d'inventaires des effets sauvés des naufrages ou pris sur mer sur les ennemis de l' état. . 1786. |
Parchemin prix 750 euros |
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D'ALBERT DE RIONS Commandeur de l'ordre Royal & militaire de St Louis Chef d'escadre des armées navales, commandant la marine en ce port. Il est ordonné a monsieur le chevalier Du Rouvre enseigne de vaisseau de s'embarquer sur le Bricq "La Levrette" commandé par m de Sainvilliers et d'y servir en sa qualité pendant sa campagne. A Toulon Le 1er may 1786. |
prix:
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Jean -Charles comte d'HECTOR. Lieutenant général des armées navales commandeur de l'ordre royal et militaire de St Louis commandant la marine au port et département de Brest. Il est ordonné à monsieur de Ferrary lieutenant de vaisseau de la 3ém Escadre de s'embarquer sur le vaisseau Le Superbe commandé par M De Sainnneville;. Il est ordonné au Sieur Thomas de St Laurent enseigne de vaisseau de retourner à Toulon son déparetement aux ordresz de l'officier Général qu'y commande. |
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lettre signé L cte de La
Touche à Paris le 29 août 1787. adressé à me Thomas St Laurent prix 110 euros |
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AN. 1789. Les dernières années du règne de Louis XVI |
La révolution a commencée! | ||||||||
Congé en partie imprimé De par le Roy signé "Louis"signature secrétaire fait à Paris 17 octobre 1789. |
Prix de vente.
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Rapport des dépenses du département de la marine fait par l'assemblée nationale. par le comité des finances.Paris 1789. Un vaisseau de 110 à 118 canons côute 1.053.350 livres. Une corvette de 12 côute 219.074 livres...... " messieurs chargés par vous de vous rendre compte des dépenses du département de la marine,nous avons cherché à en approfondir tous les détails. |
Prix:
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"Nous allons appareiller par un tres beau tems j'espère que nous ferons un voyage heureux je t'avais marqué que j'emportai avec moi une pacotille d'environ mille livres.j'ai été obligé de sacrifier presque la totalité pour sauver ma liberté et proffiter de mon passage qui etait arreté et payé, mr Tiequet a découvert l'endroit ou j'étais je ne sais comment,tu vois mon cher frère que les lettres de recommandation que tu m'as ramenée me deviennent d'une grande utilité ainsi je te prie ne perd pas de tems pour me les faire passerc'etait bon que tu me les envoyat par deux occasions differentes je ne peux pas t'écrire beaucoup de choses attendu que je ne suis pas fait au mouvement d'un navire.La mer m'a pas beaucoup incommodé Le Second Capitaine du navire est le frère de monsieur Bauchereau qui reste chez M Rrodez nous nous sommes liè facilement;il est d'un careactère gai et franc.N oublie pas ton frère il t'aimera toujours,surtout tes lettres de recommandation.Mille compliments d'amitié a notre ........que je me recommande a ... beau souvenir.Je suis pour la vie ton cher frère et ton meilleur ami Bernard je t'ecrirai a mon arrivée ne me fais pas attendre tres lettres. |
A Bord de l'annibal vis avis royaume le 07 avril 1789. à monsieur Bernard de Beauvoir avocat au parlement Paris.
PRIX de cette lettre: 100
euros. |
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AN. 1790. | |||||||||
projet de décret sur l'organisation de l'artillerie de la marine. in-8,broché en papier marbré Il sera entretenu dans les ports de Brest, Toulon et Rochefort,des compagnies de canonniers-bombardiers d'apprentis canonniers et ouvriers pour le service de la marine. Paris impimerie nationale 1790. |
Prix : 50 euros. 23 pages.
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Projet de décret sur l'organisation de la marine Française et sur le mode d'admission et d'avancement. Présenté par le Comité de la Marine. imprimé par ordre de l'Assemblée nationale. 1790. in_8 broché en papier marbré |
prix: 50 euros. 12 pages. |
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Autre tirage du "projet de décret sur l'organisation de la marine militaire." il y a des différences avec le précédent par exemple à l'article Mousse l'un porte "nul ne pourra aprés l'age de 16 ans être embarqué comme mousse". L'autre indique "Nul ne pourra être embarqué comme mousse sur les bâtiments de l'état que de 10 à 16 ans. . 1790. |
14 pages prix 50 Euros. |
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Rapport fait à l'assemblée Nationale. Sur les Dépenses et le régime économique de la Marine par M Malouet membre du comité de la Marine. Paris 1790. in-8 broché en papier marbré |
65 pages. Prix de vente : 90 euros. |
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AN 1791. | |||||||||
Opinion de M .de .Sillery et projet de Décret sur l'admission des aspirans dans le corps de la marine militaire.1791. |
12 Pages:
prix de vente :
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Etat-Major de la Marine et service des ports. à Paris de l'imprimerie Nationale 1791. "la place de commandant de la marine dans les ports ,est supprimé II Elle sera remplacée par celle de commandant des armes,dans les ports de Brest,Toulon Rochefort, et l' Orient & sera toujours donnée par le roi à un officier-général de la marine, révocable à sa volonté. III. Le commandant des armes aura sous ses ordres les officiers de la marine,les troupes de la marine, les canonniers-bombardiers,ouvriers apprentis-canonniers,tous les employés militaires de la marine & donnera les ordres nécessaires au service auquel ils seront destiné in-8 broché en papier marbré |
5 pages prix: 40 Euros. |
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Décret de l'assemblée nationale.Sur les moyens d'appliquer au corps actuel de la Marine les Décrets relatifs à l'organisation de ce Corps. précédé du rapport fait au nom du comité de la Marine par M.de Sillery. et décret relatif à la correspondance des grades du service de mer avec celui de terre. précédé du rapport fait par M Sillerry au nom du comité de la Marine. Le 23 Avril 1791. imprimé par ordre de l'Assemblée Nationale. (Sillery charles-Alexis Brulart de Genlis Comte de Sillery). |
Prix: 55 Euros. |
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Développement du projet du comité de la marine. Sur l'organisation de la marine Française par M. de Sillery imprimé par ordre de l'Assemblée Nationale. Imprimerie Nationale 1791.in-8, broché en papier marbré. "messieurs, je m'attends que le projet d'organisation qui vous est présenté par votre comité de la marine,sera vivement combattu;il contrarie d'anciens préjugés,des prétentions que l'on n'a point encore abjurées de bonne foi & à ces différents titres il devoit déplaire à beaucoup de personnes.... |
Prix: 50 euros 19 pages. |
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Opinion de M. Moreau de Saint-Mery député de la Martinique. sur l'organisation du ministère.et notamment sur la nécessité de ne faire qu'un seul ministère de la Marine & des colonies.du 9 Avril 1791. .Note:Député de la Martinique Moreau de Saint-Méry propose de réunir le ministère de la marine et celui des colonies l'assemblée accepta cette mesure le 9 avril 1791. |
Prix: 50 Euros
28 pages.
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Rapport sur le traitement du corps de la marine. Fait au nom du comité de la Marine par M. de Sillery imprimé par ordre de l'assemblée Nationale 1791. Messieurs, Vous avez décrété que nul officier ne pourra dorénavant,recevoir des appointements et des traitements particuliers.Cette sage disposition empêchera les abus sans nombre qui existaient et l'on ne verra plus se cumuler sur la même tête,des appointements des pensions,des gouvernements et des gratifications annuelles." le traitement de trois amiraux s'élève à trente mille livres chacun des capitaines varie entre trois mille six cents et six mille livres,tandis que les aspirants entretenus touchent entre quinze et quarante-cinq livres par mois. |
8 pages
Prix 50 euros. |
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Moyens d'accroissement de matelots pour la Marine patrons pêcheurs marseillais,les députés Tournon,Floux et Ponsard demandent que les patrons pêcheurs ne soient plus soumis au service de la marine et compris dans les levées de matelots. |
Paris J. Girouard
1791.
in-8 broché en papier marbré
.15 pages. |
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Projet de décret d'application pour l'administration de la marine. Concerne Brest . Toulon, Rochefort, et l'Orient. |
Paris 1791.
Baudouin. 12 pages
à vendre 50 euros. |
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Rapport fait à l'assemblée Nationale au nom du comité de Marine sur l'organisation de la marine militaire. Ce rapport qui suivait un projet de décret,était soumis après de longues discussions et après des révisions sans nombre. On éspère ainsi que le pavillon national,signe brillant de notre liberté,deviendra l'emblème d'une puissance qu'il faut craindre,d'une justice qu'il convient d'imiter. |
Paris
imprimerie nationale 1791. In-8 broché en papier marbré.
27 pages Prix. 60. euros. |
Tableau
d'
adresses e-mail
de : collectionneurs,Acheteurs,vendeurs...
Un des but d' Internet est la "communication" "la rencontre aisée de personnes,afin d' utiliser cette facilitée,nous serions heureux d'indiquer dans ce tableau les "adresses e-mail" de toutes personnes désirant vendre, acheter, collectionner,des Objets,peintures, documents, ayant un rapport avec la page ci-dessus, (nous ferons de -même au bas de chaque page de notre site, qui couvre tout les domaines maritimes). Si vous désirez y figurer,(ou ne plus y figurer) contactez nous : librairie.maritime@gmail.com |
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Le 24 novembre 2010. Monsieur cette lettre
signé par le Balli de Suffrendatée de 1783 a été vendu 1.000 euros l'écriture de Suffren était illisible et ici cette lettre a été écrite par son écrivain de bord seules les 3 dernières lignes illisibles! sont de sa main. |
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le 30 août 2010 Madame,Monsieur,
Nous sommes heureux de vous informer de la parution début juillet d'un ouvrage :"La place des armements mixtes dans la mobilisation de l'arsenal de Brest sous les deux Pontchartrain (1688-1697 & 1702-1713)"par Jean-Yves Nerzic.Cet ouvrage montre bien que la course était le résultat d'une volonté politique et systématique de maintenir une marine que le roi n'avait plus les moyens d'entretenir mais qui lui était indispensable en terme de géopolitique. Dans le contexte difficile des guerres de la Ligue d'Augsbourg et de Succession d'Espagne, aggravé par une crise économique importante, on inventa les "armements mixtes" (ancêtres des sociétés d'économie mixte). Ce livre a sa place dans toutes les bibliothèques historiques et universitaires et auprès de tous les passionnés de la course et de la marine de Louis XIV.. Vous trouverez en pièces jointes une présentation avec des extraits de l'introduction et de la conclusion, et l'image de la jaquette de couverture en format PDF, dont vous pouvez vous servir librement pour présenter l'ouvrage. Si toutefois vous deviez rencontrer une difficulté pour récupérer ces éléments, n'hésitez pas à nous contacter pour que nous vous les préparions selon vos souhaits. Nous restons à votre disposition pour plus de renseignements ou pour organiser toutes conférence, interview, causerie ou signature avec l'auteur. Avec nos salutations les meilleures Agnès Hacpille Editions H&D 13, chemin du Vivier 78470 Milon La Chapelle tél : 01 30 47 40 40 2
pièces jointes — Télécharger
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les pièces jointes
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décembre 2006. Pour information
pour votre site
.................................................................
jacques J 'ai vu en vente deux congés. Toulon le 31 novembre 1781. Congé absolu de la marine XVIII ém délivrée à joseph Barthelemy matelot ayant servi sur le vaisseau du Roi "La Provence" 31 aôut 1776. ( plus de 200 euros chaque.) |
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le
25 septembre 2005. Bonjour, j' ai découvert votre site fort intéressant, je fais des recherches sur la famille Peltier - Jean pelletier-Dudoyer armateur
nantais sous Louis XVI |
la marine de Louis XVI sur
Wikipedia Il n"y a rien à
rajouter !!!! Cette époque est souvent considérée comme bénie pour la flotte française qui connaît un développement considérable et prend sa revanche sur la Royal Navy lors de la guerre d'Amérique. Il est vrai que Louis XVI accorde à sa marine des moyens qu'on n'avait plus vus depuis le règne de Louis XIV. Le jeune roi (20 ans) partage pourtant, de par son éducation et son caractère, un point important avec son grand-père Louis XV : c'est un prince pacifique soucieux d'équilibre européen qui désapprouve les guerres de conquête et pense que la France a atteint son développement territorial maximal. Mais c'est aussi un souverain soucieux du prestige de son royaume et qui adhère à l'idée qu'il faut laver les humiliations de la guerre de Sept Ans. Louis XVI rejette aussi l'idée de domination des mers par un seul pays, rôle que s'arroge volontiers le Royaume-Uni, au grand dam de ses voisins dont la France. Cette combinaison d'idées suppose d'accepter une nouvelle guerre avec les Britanniques et cette fois de la préparer, plutôt que de la subir comme en 1755. L'idée est partagée par les nouveaux ministres des Affaires étrangères, le comte de Vergennes, et de la Marine, Antoine de Sartine. Le redémarrage n'est cependant pas totalement immédiat, car le ministre des Finances, Turgot, freine des quatre fers en arguant du fait qu'une nouvelle guerre risquerait de mettre à terre les finances de la monarchie. Turgot, dont la mentalité est par ailleurs très « terrienne », n'estime pas le grand commerce colonial comme essentiel à l'économie du pays et rend un rapport défavorable à son sujet. Lors de son court passage au ministère de la marine en 1774, il décide de transformer en magasin à grains le bâtiment construit à grand frais par son prédécesseur au Havre pour la formation des aspirants officiers234. Après le renvoi de ce dernier en 1776, la marine ne cesse plus de recevoir des crédits auxquels Choiseul aurait à peine rêvé. L'opinion pensait d'ailleurs que le nouveau roi allait rappeler ce dernier. Mais Louis XVI n'aime pas Choiseul et ne veut pas de lui dans son équipe ministérielle. On remarque cependant le retour d'un homme des débuts lointains du règne de Louis XV, le comte de Maurepas, ancien ministre de la Marine renvoyé en 1749… Maurepas (que Louis XVI a rappelé sur les conseils de ses vieilles tantes), ne revient cependant pas à la marine, mais à titre de conseiller et mentor du roi qui avoue lui-même manquer d'expérience. Mais l'homme, qui a 73 ans, a beaucoup vieilli, et ce choix va se révéler, à l'épreuve du pouvoir, loin d'être convaincant2 Antoine de Sartine, ancien lieutenant-général de police de Paris, est chargé du ministère de la Marine et des Colonies en 1774. Son absence de formation en matière navale est compensée par ses dons d'organisateur, ses capacités à s'entourer de conseillers compétents et sa rapide compréhension des problèmes qu'il doit affronter Sartine, soucieux de tourner la page de son prédécesseur annule ses réformes les plus contestée en supprimant l'École royale de marine du Havre et reconstitue les trois compagnies de gardes de la Marine, chargées à Brest, Rochefort et Toulon de la formation des futurs officiers, en y renforçant la sélection et l'enseignement des mathématiques Sartine visite les ports de Bretagne, inspecte les ateliers, étudie minutieusement les marchés d'approvisionnement. Il fait construire des casernes à matelots spacieuses dans les principaux ports du royaume, en commençant par Brest. Il crée un corps royal d'infanterie de la Marine et s'attèle à une profonde réforme de l'administration maritime. Les sept ordonnances du renversent la prééminence établie depuis Colbert des officiers d'administration (la « Plume », comme on l'appelait), chargés de la gestion à terre et à bord des navires, sur les officiers combattants (l'« Épée »), dont les compétences techniques et pratiques laissaient à désire. Sartine abandonne ce système en faisant le constat qu'il a perdu de sa pertinence depuis que ces derniers, mieux éduqués et mieux formés, ont acquis d'excellentes capacités. Il confie donc l'autorité suprême à un chef d'escadre-directeur général, assisté de quatre officiers de vaisseau. L'intendant, cantonné aux affaires comptables et financières, est secondé de commissaires des ports et arsenaux et de commissaires des classes, chargés du recrutement des matelots. Dans chaque port, le conseil de marine, sorte de conseil d'administration permanent, doit se réunir au moins tous les quinze jours. Quant au corps des contrôleurs de la marine, il est réorganisé et rattaché directement au ministère. Il s'agit là d'une vraie révolution que Bonaparte consacrera en 1800 par la création des préfets maritimes et la prédominance du commandement militaire. Afin d'homogénéiser la fabrication des canons de marine, Sartine fait l'acquisition de la fonderie de Ruelle, près d'Angoulême, et crée celle d'Indret, en aval de Nantes. Dans cette dernière on fait venir deux recrues anglaises de grande qualité, les frères John et William Wilkinson, inventeurs du four à réverbère, bientôt rejoints par Ignace de Wendel, capitaine d'artillerie qui descend d'une famille de maître de forge lorrains, appelés à une renommée durable238. Pour finir, Sartine, qui n'a rien perdu de sa culture d'ancien policier, réorganise de fond en comble les services d'espionnage. Le ministre dispose rapidement de rapports très précis sur l'état des forces anglaises Les vaisseaux anglais sont comptés, classés selon leur puissance de feu et leur état d'entretien, répartis en fonction de leur lieu de stationnement. Ces résultats remarquables de l'espionnage français livrent un portrait exact de la Royal Navy dans les années 1770 et orientent les choix de Louis XVI et de son ministre Louis XVI suit attentivement la réorganisation de la marine. Sartine, constamment, lui demande son opinion et ses intentions. Celui-ci lui répond ou non par un « approuvé » en marge des notes transmises et parfois donne de sa main des instructions plus précises. Louis XVI veille au détail, réclame l'état exact des escadres, veut connaitre jusqu'aux menus incidents de la vie navale et portuaire - protestation des officiers ou avarie d'un navire - et passe de longs moments à regarder les cartes. Les clichés sur Louis XVI passionné par la marine et la géographie sont donc parfaitement authentiques, au point qu'on peut s'étonner qu'il n'ait pas cherché à voir la mer et visiter les ports dès le début de son règne (il ne le fait qu'une seule fois, en 1786). Étienne Taillemite, dans un ouvrage récent, le qualifie de « navigateur immobile » Mystère qui s'explique sans doute par les mauvais conseils de Maurepas, « lui aussi immobile dans son fauteuil » et qui a peur que le roi lui échappe. Quoi qu'il en soit, Louis, qui passe pour un roi hésitant sur les affaires intérieures, se montre déterminé à faire de sa marine une force qui puisse rivaliser avec la Royal Navy. L'évolution du budget porte témoignage de cette volonté. Ce dernier passe de 17,7 millions de livres en 1774 à 20,5 en 1775, à 27,2 en 1776, à 41,1 en 1777 et à 74 millions en 1778, l'année de l'entrée dans la guerre d'AmériqueUn effort financier sans précédent. Les arsenaux, à nouveau réapprovisionnés, se mettent à réparer les nombreux navires hors service ou ayant besoin d'être radoubés, ce qui est le cas de la plupart des unités issues du « don des vaisseaux » des années 1760. Il s'agit même d'un besoin urgent puisque d'Orvilliers, qui commande la flotte du Ponant, estime en 1776 que treize vaisseaux seulement sont opérationnels. En fait, la forte hausse des dépenses s'explique aussi par le rattrapage nécessaire à la suite de l'abandon relatif des années 1770-1774. En 1776, on refond les treize vaisseaux les plus vieux et on achète un gros stock de mâts en Baltique. On dépense 480 000 livres rien que pour le radoub du Bretagne, âgé de 10 ans. En 1777, la marine dispose de sept vaisseaux refondus. Les rapports livrés par l'espionnage montrent qu'avec soixante-quinze frégates, la Royal Navy aligne deux fois plus de navires de ce type que la marine française. Sartine réagit immédiatement et entame une course au rattrapage du retard accumulé : en 1777, huit lancements sur dix concernent les frégates. Elles sont toutes commencées et finies dans l'année. En 1778, treize frégates (contre sept vaisseaux) sont construites et lancées de la même façon et neuf encore en 1779 (contre trois vaisseaux). Une rapidité de construction qui impressionne. Rochefort s'illustre en ce domaine : deux vaisseaux de 74 canons sont mis en chantier en avril et lancé six mois plus tard, en octobre de la même année. S'inspirant encore des travaux de l'ingénieur Duhamel du Monceau, Sartine poursuit la standardisation de la construction des vaisseaux autour du modèle de 74 canonet des grandes frégates de 12. Le roi et son ministre fixent un objectif de quatre-vingt vaisseaux de ligne et soixante frégates C'est, pour les vaisseaux, l'objectif que voulait atteindre Choiseul quinze ans plus tôt, sauf que cette fois-ci, on y met réellement les moyens. Les puissances navales neutres, comme le Portugal et les Provinces-Unies, qui observent les efforts de redressement français, estiment la reprise de la guerre avec l'Angleterre inévitable et organisent leur propre stratégie en conséquence Il faut aussi remettre à plat le dossier de l'entraînement des équipages. Trop de navires s'échouent en sortant de Brest, s'égarent ou s'abordent lors des manœuvres. Louis XVI et Sartine tombent d'accord pour rétablir l'escadre d'évolution. Cette dernière est confiée en 1776 au comte du Chaffault de Besné, l'un des rares officiers victorieux lors du conflit précédent. Ses ordres sont clairs : « Les armements qui s’exécutent annuellement dans les différents ports, soit pour les colonies et le Levant, soit pour le cabotage n’étant jamais assez nombreux pour occuper et instruire les officiers, les gardes et les troupes de la marine, ni pour former les équipages, Sa Majesté a pensé à propos d’y suppléer en mettant cette année en mer une escadre d’évolution composée d’un nombre de bâtiments suffisants pour exercer une partie de sa marine et exécuter toutes les manœuvres de navigation et de guerre auxquelles les officiers ne peuvent être trop accoutumés pour l’avantage de son service». Constamment, le roi interroge son ministre sur la discipline au cours de ces exercices d'entraînement, « sur la police de l'escadre, les soins de propreté et les précautions qui peuvent contribuer à conserver la santé des équipages ». On s'active, « au prix d'un féroce entraînement », pour que les canonniers puissent égaler le rythme de tir de leurs confrères britanniques et on embarque des officiers en surnuméraire dans l'escadre d'évolution pour tester leurs capacités. La discipline et la promotion des
officiers continuent à rester le point faible -
traditionnel - de la flotte, Bourgeois de Boynes, le
dernier ministre de la Marine de Louis XV s'y étant même
cassé les dents pour avoir essayé d'y mettre bon ordre
(voir plus haut). La promotion des officiers continue à
se faire la plupart du temps à l'ancienneté et non en
fonction des capacités ou des services rendus. Faute de
limite d'âge, on conserve en activité des vice-amiraux,
lieutenants généraux et chefs d'escadres chenus, souvent
devenus incapables de naviguer. Dans un corps marqué par
les préjugés sociaux et les jalousies de caste, la
discipline n'est pas la vertu principale, à l'opposé des
officiers de la Royal Navy. D'autre part,
contrairement à l'Admiralty Board, forte de ses
traditions et de sa cohésion, la flotte continue de
souffrir de l'absence d'un état-major chargé de la
conception et de la direction des opérations navales.
Tout se décide en petit comité de quelques ministres
(Marine, Guerre, Affaires étrangères…) autour du roi,
dont aucun n'est marin. Une dernière faiblesse entache
cette active politique navale : l'insuffisance des
bases d'outre-mer, tout particulièrement dans les
Antilles, pourtant au cœur de la prospérité coloniale
française. On ne trouve rien à la Martinique à la
Guadeloupe ou à Saint-Domingue de comparable aux
arsenaux anglais bien équipés de la Barbade et de la
Jamaïque
La guerre d'indépendance américaine, ouverte officiellement en provoque des comportements originaux en matière de construction navale. Il s’agit d’abord, et c’est un cas unique dans l’histoire de la marine de guerre à voile, d’un conflit prévu et préparé. Alors que tous les autres connaissent un temps d’attente avant que les arsenaux répondent à la déclaration de guerre par le lancement des vaisseaux, le conflit américain est précédé de deux années d’intense activité de construction. Sartine et le roi ont largement anticipé les besoins (voir plus haut sur le début du règne de Louis XVI).En 1778, sont lancées vingt unités, soit sept vaisseaux et treize frégates. C’est la plus forte production annuelle de toute la guerre d’Indépendance américaine. Tous ces vaisseaux sont des 74 et 80 canons mis en chantier et lancés au cours de la même année : trois à Brest, trois à Rochefort, un à Toulon. Ce phénomène permet de mesurer toute l’importance et l’utilité du stockage prévisionnel. De surcroit, la maîtrise des techniques de construction et d’assemblage permet la préparation des pièces de charpente en « kits » prêt à monter, ce qui diminue d’autant la période de construction proprement dite. Cette période est habituellement de dix-huit mois pour un vaisseau et de un an pour une frégate. Or, au cours des premières années de la guerre, les frégates sont toujours lancées après six à huit mois sur cale et les vaisseaux, même les grands trois-ponts, sont construits en un an. À Rochefort, les trois vaisseaux construits en 1778 restent seulement de cinq à six mois sur cale. La mobilisation navale déborde des trois arsenaux traditionnels cités ci-dessus. En 1778, sur les treize frégates construites, huit sont mises sur cale à Saint-Malo. Il ne s’agit pas d’un hasard dicté par les évènements mais d’une véritable programmation géographique des constructions Tandis que les arsenaux importants bourdonnent comme des ruches, se consacrent à la production des vaisseaux de force et à l’armement des premières grandes escadres de la guerre, Saint-Malo, port de commerce et de course, est recruté pour lancer rapidement des frégates. Les bois de construction y parviennent en transitant par le bassin de la Seine et le port du Havre. En 1779, les frégates représentent encore les trois quarts des lancements. Saint-Malo, qui reconstitue ses réserves, est relayé par Nantes et Bordeaux, qui assurent la moitié de la production annuelle. Il s’agit là d’une petite révolution, car si en Angleterre on a l’habitude depuis longtemps de confier la construction des frégates à des chantiers privés, les arsenaux d’État ont jusqu’à cette guerre, toujours exercé un strict monopole sur les navires de guerre391. En 1780, cinq vaisseaux et six frégates sont construits. Les énormes trois-ponts Invincible, Royal-Louis et Terrible, commencés l’année précédente, sont lancés après un temps de chantier très court pour des navires de cette force (110 canons) En 1781, tout change. La production baisse légèrement et concerne surtout les vaisseaux. Ce fléchissement de la construction correspond au changement de stratégie consécutif au remplacement de Sartine par le maréchal de Castries. Les urgences, cette année-là, ne sont plus les mêmes d’autant plus que les effectifs atteignent cent-vingt-trois vaisseaux et frégates390. La stratégie de la guerre périphérique, qui mondialise le conflit avec les actions simultanées aux Antilles, aux Indes et en Amérique du Nord, exige la concentration de toutes les énergies à la préparation des escadres, à celle du mouvement des vaisseaux, au rassemblement des troupes et des équipages à Brest305. De Castries lui-même fait le déplacement à Brest pour assister aux derniers armements et rencontrer tous les chefs militaires en partance ainsi que le gouverneur du port (en mars, voir plus haut). Un temps ralenties, les constructions reprennent avec vigueur en 1782 avec huit vaisseaux et sept frégates. Pendant le conflit, les arsenaux et ports secondaires montrent une capacité à produire sans faiblesse une quantité de vaisseaux presque égale à celle dont se dote en parallèle la Royal Navy. Entre 1777 et 1783, les chantiers navals français lancent quatre-vingt navires, dont vingt-huit vaisseaux deux-ponts de 74 canons et quarante-six frégates. En laissant de côté les quelque 80 canons et trois-ponts destinés aux amiraux, ces deux types de navire représentent 92 % du total de l’effort de guerre. Les quarante-six frégates lancées montrent la volonté que le ministère a eu de développer cette arme indispensable à la flotte, face à une Angleterre qui en est largement dotée, et en réponse à une extension mondiale de la guerre sur mer. La guerre d’Amérique change donc profondément les structures de la marine française, désormais dominée par les gros vaisseaux à deux-ponts et les nombreuses frégates océaniques. Il s’agit là de l’apogée d’une longue évolution technique commencée quarante ans plus tôt sous Maurepas vous pouvez voir la suite
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