"La
navigation
est un des arts qui font le plus d'honneurs à l'esprit
humain;car en est -il quelqu'un dans lequel l'industrie
éclate davantage que cet art,par lequel l'homme sait se conduire à travers les vastes plaines des mers,sans autre guide que le ciel et le boussole;par lequel il s'assujettit les vents,et les emploie à braver la fureur même de l'Océan qu'ils soulèvent;que cet art enfin qui fait le lien des deux mondes le ressort principal de l'industrie,du commerce et de l'opulence des nations:ce qui fait dire énergiquement à un de nos poètes "Le trident de Neptune est le spectre du monde" Mais ce n'est pas ici le lieu d'une digression politique sur l'utilité de la marine ......." Ozanam récréations mathématiques Paris M.DCC .LXXVIII |
LES
INSTRUMENTS de navigation astronomique. Jusqu'au milieu du XVIIIém siècle ,en mer la prise de hauteur des astres ne servait qu'à calculer la latitude,la longitude était estimée.(voir notre page estime) pour aller en un point ,on allait rejoindre la latitude de la destination et ensuite on vérifiait chaque jour en observant la latitude que l'on suivait t exactement la bonne route,on finirait bien par arriver ,même sans savoir quand!... Donc on privilégiait une navigation sur un parallèle , même en allongeant les distances, |
LE POINT ASTRO. |
Navisphére dite" téte de
veau".
détermination de la
sphére Chinoise.
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Navisphére. dite " téte de veau". Russe.
prix de vente:
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Astrolabe ou
carte du ciel. |
Ne pas confondre avec l' Astrolabe dite de mer qui elle, servait à mesurer la hauteur des astres.
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. la prise de
hauteur. Pour mesurer les angles on a utilisé: l' astrolabe de mer. le cadran de Gunther. le baton de Jacob ou arbalestrille. le quartier de Davis. l' Octant. le sextant. |
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Les octants |
L' octant a été
inventé par Hadley en 1731 à partir des travaux de Newton sur la double réflexion. L' octant
permettait de mesurer 90°
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historic-marine-france.com
présente de nombreux octants
d'origines diverses. Lorieux
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Il y a eut une
évolution de l' octant.
Les premiers
octants sont tout en bois |
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les sextants | Comme on l'a vu plus
haut l'octant permettait de mesurer des
angles de 90°maximum,cela n'est pas suffisant pour
les mesures des arcs capables à terre,aussi arrive le sextant qui permet de mesurer des angles de 120°. |
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sextant contemporain. Les constructeurs Lorieux lepetit Hughes Heath Les sextants sont en laiton.
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historic-marine-france.com est en mesure de présenter de
nombreux intruments de navigation astronomique en effet
cette derniére , remplaçée par le G.P.S. n'est que peut utilisée au XXIém siécle! |
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bibliographie: | ||||||||
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Ephémérides Nautiques. | ||||||||
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D. Hollander: institut océanographique |
Tableau
d'
adresses e-mail
de : collectionneurs,Acheteurs,vendeurs...
Un des but d' Internet est la "communication" "la rencontre aisée de personnes,afin d' utiliser cette facilitée,nous serions heureux d'indiquer dans ce tableau les "adresses e-mail" de toutes personnes désirant vendre,acheter,collectionner,des Objets,peintures, documents, ayant un rapport avec la page ci-dessus, (nous ferons de -même au bas de chaque page de notre site, qui couvre tout les domaines maritimes). Si vous désirez y figurer,(ou ne plus y figurer) Contactez nous. ecrivez nous ,cela rendra le site plus convivial. notre adresse : historic-marine@hotmail.fr merci. |
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Le 20 octobre 2010 Un nocturlabe
sera mis en vente il serait de la fin du XVI ém
siècle de 5cm de diamètre
estimé 9.000 euros |
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Le 10 mai 2010. Bonjour,
Je collectionne depuis 30 ans tout ce qui sert
à mesurer & calibrer, fabriqué en bois.
Il me manque un Baton de Jacob, que je cherche
activement depuis quelques années. Pouvez-vous
m'aider?
Bien à
vous
,
Jean-Pierre
Coene Av. circulaire 138 1180
Bruxelles Tel: +32 2 372 93 51
Mobile:
+32 475 42 16 29 Jean-Pierre.Coene@Clairefontaine.com
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Le 8 mars 2010 .
Monsieur En vente demain à Drouot ces
astolabes.
sont decoratifs et n'ont pas ,et, ne sont pas utilisables! (par exemple certaines alidades de visée ne sont pas percés!!!) ils sont en laiton , un astrolabe complet est composé , (certains ne le sont pas) d'une mère gravée sur 2 faces de 6 tympans. D'une araignée d'une alidade de visée d'un axe avec cavalier d'un anneau de suspension. bien cordialement |
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le 20 janvier 2010. Monsieur En décembre a été mis en vente un nocturlabe estimé 20.000 euros. il est daté 1503 avec calendrier perpetuel,zodiacal,il aurait été inventé par Ptolémé il devait determiner l'heure à partie de la position de la grande ourse et des étoiles |
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le 01 avril 2008. |
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Le 09 juillet 2007. Monsieur,madame nous désirons acheter ce sextant en vente aux enchère demain, julien Drach |
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le 24 mars 2007.
Monsieur, |
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merci de faire paraitre cette
annonce : Patron de peche en retraite se separe de son sextant : Kelvin Hughes de 1970 en parfait etat dans coffret bois, lunette astronomique, 4 optiques eclairage integre faire offre vendu |
Liens internet.
en rapport avec le sujet de la présente page n'hésitez pas à nous indiquer des liens qui peuvent compléter ce contenu.. merci |
Bon surf.... revenez nous vite.... |
http://fr.wikipedia.org/wiki/Latitude http://fr.wikipedia.org/wiki/Sextant http://fr.wikipedia.org/wiki/Astrolabe Latitude Sextant Astrolabe |
http://www.fcc.gov/mb/audio/bickel/DDDMMSS-decimal.html Degrees, Minutes, Seconds and Decimal Degrees Latitude/Longitude Conversions |
http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Soleil/Lieu/sextant0.html Principe du sextant |
http://www.la-palmeraie.com/authentique/sextant.htmOctant John BRAHAM Circa 1830 |
http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=11 |
Ephémérides nautiques |
Si vous voulez en connaître plus sur la "prise
de hauteur" des astres. |
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Etude que monsieur Michéa hubert
capitaine au long cours, nous autorise aimablement à
produire sur notre site:
RESUME Tous les visiteurs du musée de la Marine ont pu examiner, parmi ces instruments de navigation, quelques astrolabes dont les bronzes patinés par le temps, qu'elles ont autrefois mesuré, luisent dans les vitrines. Sait-on que ces objets ne sont pas à proprement parler "de Marine" et que leur conception trouve sa source dans la lointaine nécessité de mesurer le temps ? S'il est admis que, à défaut de les avoir eux-mêmes conçus, les Arabes en ont porté l'usage à un niveau jusqu'alors inconnu, c'est sans aucun doute parce que l'appel des fidèles à la priere, de jour comme de nuit, exigeait une connaissance suffisamment précise des heures et, par conséquent, la fabrication d'appareils capables de mesurer le temps. Il n'est pas surprenant que la mesure du temps, par l'observation des corps célestes, se soit développée dans les régions du monde oû le climat autorisait une observation fréquente et aisée du ciel. Les navigateurs du XVl e siecle, confrontés à la nécessité de remonter les côtes d'Afrique vers l'Europe, au large et au-delà de toute vue d'amer, se sont trouvés dans le besoin d'utiliser les connaissances accumulées, depuis l'Antiquité grecque, par les astronomes. Ces connaissances n'avaient pas disparu. Non seulement les Arabes en avaient hérité, mais les monastères de l'ordre de Saint-Benoît conservaient dans leurs bibliothèques des copies de traités antiques tels l'Almageste de Ptolémée et, plus, tard d'autres ouvrages comme, par exemple, les tables dites d'Alphone de Castille. Certains" astrologues" juifs en avaient également connaissance. Cette science était orientée, plus vers la recherche de l'influence de la configuration du ciel sur la destinée des êtres, que vers la science astronomique. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles cette science, fleurant le soufre, fut reléguée au fond des bibliothèques. Le livre de U. Eco, Le nom de la rose, s'inscrit dans cette vision des choses. Les marins ne pouvaient éviter de faire usage de ces connaissances dès lors que la fréquentation de la haute mer en Atlantique était pressante. Ils ont donc , lors des premiers voyages vers l'hémisphère sud, fait usage, entre autres instruments, d'astrolabes. Cependant, les inconvénients que j'ai ressentis lors des expériences auxquelles j'ai procédé et dont il sera question ci-après, ont amené les marins à modifier la conception des astrolabes afin de les rendre plus efficaces, c'est à-dire moins sensibles au vent et plus précis dans la lecture des hauteurs d'astres. L'appareil est devenu anneau . De ce fait, on ne disposait plus de place pour inscrire les éphémérides que l'on trouve sur les astrolabes astronomiques. Les déclinaisons et autres coordonnées astronomiques ont alors été consignées dans des almanachs nautiques particuliers. Ces appareils de mer sont en général d'une extrême rareté, ( une soixantaine environ) et ceci ne doit pas surprendre si l'on pense qu'ils étaient destinés au service des navires. Ils se trouvaient exposés aux aléas des voyages par mer. Le seul exemplaire, conservé en France, d'un "astrolabe de mer", est visible au Conservatoire des Arts et Métiers, à Paris. Citons, par ailleurs, un exemplaire conservé à l'observatoire astronomique de Coimbra, deux autres conservés au musée naval de Greenwich et un à Oxford. Il en a été trouvé un lors de l'exploration de l'épave de la Girona, un des navires de l'lnvincible Armada. Il semble que les astrolabes de Greenwich et Oxford proviennent également de l'Armada, ce qui place à la fin du XVle siècle leur construction. Un astrolabe astronomique comprend un disque de métal offrant une rigidité satisfaisante. Il s'agit le plus souvent de bronze ou de laiton parce que ces alliages sont d'une gravure aisée. Le disque est suspendu par un anneau nommé "armille" qui sert à suspendre l'appareil verticalement lors des observations. Au dos, on trouve une couronne graduée servant à la lecture de la hauteur des corps célestes observés. Cette hauteur est établie par rapport à la verticale, mais l'origine de la couronne correspond à l'horizon théorique. De ce fait, I'observateur n'a pas à tenir compte de la ""dépression de l'horizon ", quel que soit le lieu où il se trouve. C'est pour cette raison que l'appareil doit être suspendu à son armille, laquelle doit etre affectée du coefficient de frottement le plus réduit possible. A la mer, la houle engendre une accélération cycloïdale du navire et, par conséquent, de l'observateur, ce qui provoque une déviation de la direction de la pesanteur apparente. A titre d'exemple, cette déviation est de l'ordre du degré pour une houle de 2 m de haut et de douze secondes de période. Les observations de hauteur réalisées dans ces conditions sont entachées d'une erreur qui ne peut être réduite que par des observations effectuées par séries, sur plusieurs cycles, et dont on peut faire la moyenne. Une telle pratique n'est possible qu'au moment de la culmination de l'astre, lorsque sa variation en hauteur est négligeable pendant la période d'observation. Cependant, il n'est pas certain que les méthodes de calcul embarquées, aient autorisé un calcul de moyennes avant le début du XVlle siecle. On retrouve l'expression de ces préoccupations dans le routier de Joao de Castro, à la date du 13 janvier 1541, traduit par A. Kammerer d'après le manuscrit du British Museum. Nous lisons: " L'excuse à cela est que, au moment où nous calculâmes ladite latitude de 14°, le gallion où nous étions bougeait beaucoup à la houle". On utilise, pour la mesure des hauteurs, une " alidade " mobile autour d'un axe qui traverse l'appareil en son centre. Cette alidade porte deux "marteaux" identiques placés chacun sur chacun des bras. Les marteaux sont percés d'un orifice calibré. L'observateur tient l'astrolabe par l'armille, de manière qu'il soit le plus libre possible de s'orienter verticalement. Il doit également présenter l'appareil de manière à ce que le plan formé par le dos de l'appareil passe par l'astre observé. S'il s'agit du soleil, il convient d'orienter alors l'alidade de manière à ce que la lumière, passant par l'orifice du marteau supérieur, traverse celui du marteau inférieur. Lorsque l'alidade n'est pas correctement orientée, I'ombre du marteau supérieur ne recouvre pas complêtement le marteau inférieur. Le cercle de lumière émis par l'orifice supérieur n'est pas aligné sur l'orifice inférieur. Une pratique assidue est nécessaire pour maîtriser l'ensemble de ces manipulations. Celles-ci s'avèrent difficiles dès que le vent dépasse la force deux de Beaufort, même lorsqu'on est à terre ou en un lieu où le navire n'est pas soumis à des mouvements de plate-forme. J'ajoute que le soleil ne doit pas être voilé, car alors le manque de netteté des ombres rend l'observation impossible. Joao de Castro se fait l'écho de cette difficulté que j'ai moi-même observée lors d'une campagne de mesures effectuées au Conquet, en 1987. C'est ainsi que j'ai observé très correctement, au sextant, des collimations au travers d'un ciel voilé de cirrostratus, alors qu'aucune ombre n'était visible sur le marteau de l'astrolabe. S'il s'agit d'une étoile, il convient d'aligner l'oeil de l'observateur et l'astre observé au travers des deux orifices des deux marteaux. Il me semble que c'est l'opération la plus difficile à réaliser et je ne suis pas parvenu à la réaliser correctement à la mer. On imagine le tour de main nécessaire pour observer dans ces conditions. C'est pourquoi les marins ont apporté à l'astrolabe des modifications consistant à lui donner une masse plus importante que celle des astrolabes de terre, ce qui a pour effet d'augmenter son inertie et de ralentir ses mouvements en vue de faciliter l'observation. Ceci ne corrige en rien les effets de la déviation due aux mouvements de plate-forme. Le corps de l'astrolabe de mer est évidé afin de réduire l'effet du vent qui, je l'ai indiqué ci-dessus, rend très vite l'observation impossible. J'ai réalisé les observations que je vais exposer au moyen d'un astrolabe astronomique de 14 cm de diamètre. J'ai , depuis, observé au moyen d'astrolabes de mer et constaté que si la précision est identique, la pratique est moins délicate. Certains astrolabes de mer sont munis de marteaux à orifices, plus gros que ceux des versions terrestres, afin de mieux permettre l'observation des étoiles. Cependant, I'exemplaire du Conservatoire des Arts et Métiers est muni d'orifices très fins ainsi que d'un réseau de lignes tracées sur le marteau inférieur, ce qui devrait faciliter l'observation. L'astrolabe de mer de l'observatoire de Coimbra, dont une photographie se trouve dans l'ouvrage de A. Fontoura da Costa, A marinharia dos descobrimentos, est équipé d'un réseau de cercles concentriques coupés de lignes obliques disposées sur le limbe. Bibliothèque Nationale, Paris Fig. 1 Astrolabe astronomique construit par Ahmed ben KHALA, (X° siecle) Il s'agit d'un vernier qui permet de lire avec précision la valeur d'une hauteur lorsque le couteau de l'alidade tombe entre deux graduations. Sur le limbe de cet astrolabe de mer, je compte quinze lignes, ce qui correspondrait à une précision théorique, dans la lecture des hauteurs, de 4 minutes d'arc. Ceci pose la question de la fabrication de l'alidade. Elle doit être parfaitement symétrique et centrée avec précision. Quelle que soit sa lecture, on doit obtenir les mêmes valeurs en faisant faire aux bras, un tour de 180°. Le dos des astrolabes astronomiques (fig. 1) reçoit également un calendrier circulaire sur lequel on lit les mois et quantièmes des mois, ainsi que leur correspondance avec les douze signes du zodiaque, divisés chacun en trente "degrés". Ceci permet à l'utilisateur de connaître le "degré" du soleil selon la date de son observation et de le reporter sur l'autre face pour les besoins de son ouvrage. En 1582, le pape Grégoire Xlll fit modifier le calendrier afin de rattraper les décalages constatés entre les dates des équinoxes et le 21 mars du calendrier julien pratiqué jusqu'alors. L'équinoxe d'automne, qui se produit aux environs du 22 octobre, tombait, cette année-là, dix jours plus tard. Il fut convenu d'annuler dix jours et de modifier les échéances des années bissextiles ultérieures afin d'éviter le retour de cette dérive du calendrier. Les appareils construits avant cette date montrent un équinoxe de printemps, au premier degré du Bélier, le 30 mars, et un équinoxe d'automne au 1er octobre, tandis que ceux construits par la suite les montrent aux 20 mars et 20 septembre. Les astrolabes de mer ne montrent pas ce zodiaque. En général, on voit, à la partie inférieure du dos des astrolabes astronomiques, un rectangle gradué sur lequel on lit "umbra recta, umbra versa", du moins pour ceux destinés aux chrétiens. Il s'agit d'une table de trigonomètrie servant à diverses mesures telles que l'arpentage, I'évaluation de la hauteur d'objets dont la distance à l'observateur est supposée connue. Cet abaque n'a pas d'utilité nautique particulière, sauf pour le relevé hydrographique et le levé des cartes de détail. Le côté face des astrolabes astronomiques est évidé afin de recevoir un ou plusieurs disques mobiles du nom de "tympans". La cavité porte le nom de "mer" ou de " mère " selon les auteurs. Son pourtour est gradué en heures. Il s'agit d'heures solaires locales de l'observateur (Tvg). On les comptait de O à 12, de midi à minuit, elles étaient alors appelées heures "astronomiques" (AHvg); ou de minuit à midi, on les appelait alors heures "équinoxiales" (Tvg). Les heures "babyloniennes " étaient comptées du coucher du soleil. On les lit sur certains astrolabes astronomiques, mais jamais sur un astrolabe de mer. Ces heures étaient dites égales, car d'une durée identique, par opposition aux heures inégales ou "artificielles" dont la durée variait en fonction tant de la latitude que de la saison, puisqu'elles étaient une division de la nuit et du jour en douze parts égales. Ces heures figurent à la partie inférieure du tympan inséré dans la mer des astrolabes astronomiques. Les astrolabes de mer ne portent aucune de ces heures. Le tympan reçoit trois cercles centrés sur l'axe de l'appareil et qui représentent le tropique du Cancer, I'équateur céleste et le tropique du Capricorne. On voit, au-dessus de l'axe, le sud, à gauche, I'est et, à droite, I'ouest. Vers le sud, on remarque un point autour duquel sont disposés des cercles. Ce point correspond à l'axe du monde tel que vu par l'observateur à une latitude donnée pour laquelle le tympan est établi. Il faut donc changer de tympan si on se rend dans un lieu de latitude différente. On voit ici que le creux de la "mère" sert à conserver plusieurs tympans. Les cercles disposés autour de l'axe du monde, appelés "almicantaras", sont les cercles d'égale hauteur. Le dernier correspond à la hauteur nulle, c'est-à-dire à l'horizon. On voit parfois un autre almicantara plus ouvert et situé sous I'horizon. Il s'agit de la ligne crépusculaire qui était réputée correspondre à la position du soleil au-delà de l'horizon. Elle correspond à l'établissement de la nuit complète. La position du soleil entre les deux lignes indique le crépuscule. Elle est fixée pour une hauteur de 18° sous I'horizon. Partant de l'axe du monde, des courbes irradient vers la périphérie du tympan. Elles marquent l'azimut des astres. Par-dessus le tympan, on voit l'araignée. A une époque où les matériaux transparents peu fragiles et gravables n'étaient pas en usage, on n'avait pas trouvé d'autre moyen de figurer la voute céleste que cette élégante araignée dont les pointes représentent toutes une étoile de première grandeur dont le nom est gravé à la base de chaque langue ou flamme et qui permet, au travers des parties découpées, de lire les almicantaras et azimuts du tympan situés en dessous d'elle. On remarque sur l'araignée un cercle qui porte les douze signes du zodiaque. Il sert à marquer la position du soleil par rapport aux étoiles. Par-dessus le tout, est posée une règle mobile autour de l'axe de l'appareil. C'est l"almuri" qui sert à lire les heures à la couronne extérieure de la "mère". Il est gradué de manière à placer sur l'araignée les astres errants dont la déclinaison est donnée par des tables, telles celles d'Alphonse X le Sage, dont le fils, Louis d'Espagne, commanda les opérations navales tendant à s'opposer aux entreprises d'Edouard III pendant la guerre de succession de Bretagne, ou par d'autres almanachs comme celui de A. Zacuto, rédigé vers 1473, ou le règlement de Munich, de 1509 environ. Les uns et les autres s'inspirant de l'Almageste de C. Ptolémée. Comment
se servait-on de l'appareil ? Si l'astre observé est le soleil, on cale l'almuri sur le degré du zodiaque et on fait tourner l'araignée et l'almuri ensemble, jusqu'à ce que la position du soleil corresponde à l'almicantarat de la hauteur observée. On lit alors l'heure astronomique comme on l'a fait pour une étoile (Voir fig. 2). L'astrolabe
astronomique permet quelques autres manipulations.
Cependant, son principal objet est de déterminer l'heure.
Il s'agit d'une montre que l'observateur manipule d'après
la position des astres. Il ne s'agit pas d'un appareil
nautique. L'astrolabe de mer a pour raison de mesurer la
hauteur d'un astre afin d'en conclure la latitude de
l'observateur. Le diamètre de ces appareils est variable,
mais la plupart d'entre eux ne dépasse pas les 15 cm.
Certains appareils de cabinet ont été construits en
diamètres beaucoup plus élevés, comme celui ayant
appartenu à Tycho Brahé, qui est conservé au Kunstmuseum
de Hambourg. La couronne des hauteurs est gravée en
degrés, elle ne permet pas d'apprécier mieux que le quart
de degré, sauf au moyen de l'astrolabe de mer, et pour
autant qu'elle possède un vernier,. Le nombre d'étoiles
est limité. Deux douzaines tout au plus. Citons les
principales: Altair, Véga, Deneb, Alkaid, Markab,
Fomalhaut, Capella ou la Chèvre, Spica ou I'Epi, Régulus,
Alphar, Sirius, Rigel, Bételgeuse, Aldébaran, Antarès. Les
astrolabes astronomiques arabes et persans portent les
mêmes étoiles avec leurs appelations arabes. C'est le cas
des astrolabes marocains du Musée de la Marine de Paris,
décrits dans Neptunia et dont on peut dire
qu'ils furent sans doute créés à l'intention d'une
communauté religieuse aux fins d'établir les heures des
prières et de prédire la date de début du Ramadan. Fig. 2. Astrolabe de
mer, 1545 Nous allons examiner maintenant le résumé de quelques observations que j'ai réalisées récemment. Il s'agissait de mesurer la hauteur d'astres à l'astrolabe à un instant donné en un lieu identifié par ses coordonnées, et de comparer la lecture avec la hauteur réelle de cet astre. Pour cela, j'ai rédigé un programme informatisé que j'ai enregistré dans une machine Cannon XP 100. Afin de tester le programme, il était prudent de prendre les hauteurs au sextant, à la mer ou en bordure de mer. Une fois le programme reconnu fiable, les observations au moyen de l'astrolabe pouvaient être effectuées en tous lieux, à la mer comme à terre. Il fallait donc disposer d'un sextant bien réglé, d'un chronomètre comparé à l'horloge parlante de l'Observatoire de Paris et des éphémérides. " Rappel des corrections qui doivent être apportées aux lectures, tant au sextant qu'à l'astrolabe, pour trouver la hauteur observée (Ho) et la hauteur vraie du centre (Hv) du soleil à partir de l'observation effectuée (Hi): Observation sextant Latitude ..........
48° 21',3 Nord. Longitude .........
04°47' Ouest. Déclinaison corrigée..... 17°16' Nord. Les diverses campagnes réalisées en
divers lieux, en me contentant de noter heures et
hauteur des observations à l'astrolabe, montrent que
dans le meilleur des cas, il est parfaitement illusoire
d'apprécier mieux que le quart de degré avec un
astrolabe astronomique de 14 cm de diamètre, et ceci à
terre et à l'abri du vent. Au sextant, un observateur
entraîné obtient une précision de l'ordre de la minute
d'arc. Observation de la culmination du soleil
avec détermination de la latitude faite aux îles du
Salut, en Guyanne, le 14 octobre 1987, au moyen d'un
astrolabe de 140 mm de diamètre et des tables de
déclinaison de G. Brouscon datées de 1558: |
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Si vous voulez en connaître plus sur la
"L'utilisation du baton de Jacob " |
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Etude que monsieur Michéa hubert
capitaine au long cours, nous autorise aimablement à
produire sur notre site: Reconstitution et usage d’un bâton de Jacob De celui que conserve le Musée de la Marine à Paris 11 Na 5 Cet appareil consiste en une flèche de bois, sur laquelle coulissent une ou plusieurs pièces de bois appelées marteaux anciennement traversaires. ou curseurs . La flèche porte des graduations qui à la racine du marteau donnent l’angle sous lequel l’oeil de l’observateur, placé en bout de flèche voit les extrémités des deux marteaux. Examen du bâton de Jacob du Musée de la Marine à Paris 11 Na 5 Cet appareil comprend trois parties: -Une verge ou flèche en bois d’ébène de 67 cm de long, de section carrée 17 x 17 mm, légèrement voilée et trévirée. Son extrémité extérieure est terminée par un pyramidion. Sur le coté oeil de la flèche on lit le nombre 15. Peut-être le numéro d’ordre de fabrication par l’artiste? -Un marteau ou traversin de 488 mm de longueur par 52 mm de large et de 10 mm d’épaisseur. Le traversin comprend un tronc de cône carré ou talon de 23 mm d’épaisseur et de 460/270 mm d'arête. Ce talon est percé au centre de gravité du traversin et ajusté à la flèche. L’ensemble est taillé dans un bloc unique. Il est muni en dessous d’une vis de blocage en laiton. Cette vis a laissé des marques sur la flèche en de nombreux endroits. Le traversin est en buis. Il a subi une déformation qu’on voit à l’oeil nu. -Un viseur qui se présente comme un petit traversin de 149 mm x 49 , de 10 mm d’épaisseur, muni lui aussi d’un talon de dimensions voisines de celui du marteau. Le tout est taillé dans une masse en buis. Ce viseur a, de plus, été taillé de manière à recevoir une traverse de visée en ivoire dont l'arête passe par le milieu de la section de la flèche. Ce viseur a deux ailes qui se prolongent sur les cotés; leur arête est plane sans chanfrein. Et mesure environ 34 mm de chaque coté. La verge est graduée pour quatre marteaux différents: 1- La première face porte les dessins suivants: * * * J*V*K *** qui constituent la marque de Jacob van Keulen artiste hollandais. Cette face porte une échelle de 90 à 38 degrés avec les degrés. Une échelle parallèle porte les demi degrés et une troisième les sixième de degré de 38° à 50° ensuite seulement le quart puis le demi. L’abaque de traçage, dont il sera question ci après, montre que le point zéro se situerait 7 mm au delà de l’extrémité de la flèche. C’est à dire qu’il a été tenu compte des observations de Le Cordier qui entendait de cette manière diminuer l’erreur instrumentale lors d’une visée « par devant ». Cette disposition interdit la visée par l’arrière. 2- La seconde face (première à gauche est graduée de la même manière de 90 , 60,30, 20 à 10°. Pour 10° la plage représentant 1/6 de degré mesure 7 mm. Le marteau prévu pour cette graduation devait mesurer 76 mm. On remarquera la précision de lecture aux angle proches de 10°. 3- La troisième (celle du dessous ) montre trois étoiles *** . Elle a été gravée pour un marteau de 122 mm. 4- La quatrième ou première à droite, montre aussi trois étoiles, plus la date: *** 1776***. Elle est gravée de 90 à 26 ° avec demi degré entre 90 et 60 et 1/6° entre 59 et 26°. A 59° le 1/6 mesure environ 1 mm. Cette échelle est prévue pour un marteau de 306 mm. Les quatre échelles sont munies en regard des degrés de leur complément qui permet de lire directement et la hauteur et la distance zénithale. G. Fournier, dans l’édition de 1643 de l’Hydrographie, déclare que l’appareil ou rayon astronomique, comme le nomment Martin Cortez ou Michel Coignet, aurait été conçu par les Chaldéens. Fournier, tout comme Diego Garcia de Palacio propose un procédé de graduation purement graphique qui nécessite la réalisation d’un patron assez fastidieux à tracer mais qui a le mérite de permettre de vérifier tout bâton. Fournier est parmi les tous premiers à proposer l’usage de tables des tangentes. Il suit en cela en cela les recommandations de Gemma Frisius et Metius (Fournier, p. 378). On se souviendra qu'au temps des grandes découvertes, cet appareil était en concurrence avec l'astrolabe de mer. Guillaume Brouscon par exemple ne traite de la latitude, qu'au moyen de l'observation à l'astrolabe. Le sieur Berthelot, hydrographe entretenu du Roy et de la ville à Marseille se lance dans l'explication quelque peu alambiquée de l'art de s'en servir. M. Le Cordier dans l’Instruction des pilotes, 1747, donc un peu antérieur à la confection de l'appareil du Musée, est plus précis et indique quelques précautions nécessaires à la détermination de ce que nous appellerions l’erreur instrumentale d’un tel appareil. Il propose une lecture “par devant ” pour les étoiles. Pour le soleil, il suggère l’observation, « par devant » à la condition de disposer d’un verre coloré. Si cela n’est pas possible il prescrit alors d’observer “ par derrière ” . Les deux lectures diffèrent. Cela tiendrait au fait que le point zéro de la flèche devrait être placé, selon lui, à l’intérieur du globe oculaire, à une distance qu’il ne précise pas mais qui explique une partie de l’erreur instrumentale, et que nous avons relevé sur le modèle du Musée de la Marine. Le manque de précision des auteurs anciens comme les explications incertaines d'autres plus récents, appelaient une vérification physique. Il n’était pas question de procéder à des essais au moyen d’un appareil vénérable et fragile. J’ai donc entrepris la confection d’une arbalète au cours de l’été 1998. J’ai repris les directives de tracé des graduations de la flèche, données tant par Garcia de Palacio dans son livre Instrucción naútica , de 1583, premier ouvrage imprimé à Mexico, que par G. Fournier. (Illustration p. 377 de l’Hydrographie, coll. de l’auteur) Confection d’un bâton de Jacob Réaliser une règle de section rigoureusement carrée, bien droite, d’environ 20 mm de coté, d’environ 70 cm de long. Se procurer des pièces de bois d’environ 20 mm d’épaisseur 60 mm de large. En couper une bien d’équerre. En tirer le centre. A tangenter ce centre et dans la ligne médiane percer un orifice carré de 20 mm de coté. Le plus simple est de le marquer au ciseau et de le creuser bien droit. Il faut un bois qui s‘y prête et qui n’éclate pas lorsque l’outil parvient à la face opposée. L’essentiel comme l’écrit Garcia de Palacio, en 1587, est que les pièces soient bien d’équerre et coulissent sans à coup. Les arbalètes ont rapidement été munies d’un viseur. Réaliser ce viseur en perçant de la même manière un morceau de bois qui sera muni d’un bras horizontal. Placé à la hauteur du centre de la flèche. Il faut lui donner du biseau de manière que son arête avant n’occulte pas la vue du bord inférieur du marteau. Le viseur et son arête sont placés à la graduation, zéro en bout de flèche. Tracé des graduations: Se munir d’une grande feuille de papier format grand aigle. Par son milieu tracer une forte ligne droite horizontale qui sera la ligne de base. On tracera une perpendiculaire qui servira à marquer les longueurs des traversins. Partant de cette ligne de base, et d’un point 0 placé à une de ses extrémités, tracer un réseau de lignes espacées chacune d’un angle d’un degré de l’Horizon, 0,à 45 degrés, de chaque coté, comme le montrent Garcia de Palacio et Fournier. Ce diagramme permettra de tracer les graduations de la flèche pour tout marteau. Cet abaque est universel et peut ensuite servir à vérifier n’importe quel bâton. Accoler ensuite la flèche à ligne de base. Placer le bout de la verge ou le point que l’on veut fixer comme origine, sur le point origine de la ligne de base. Reporter sur la perpendiculaire la longueur du traversin. Mener une parallèle à la ligne de base depuis chacune des extrémités du traversin. Ces parallèles coupent le réseau de lignes de degrés précédemment tracées au points auxquels il faut marquer sur la verge les angles qui leur correspondent. Marquer d’un trait plein les dizaines, d’un demi-trait les 5 et d’un quart, les degrés. Il fallait disposer d’un moyen de tracer les angles de 0 à 90°. Si la division d’une circonférence par des procédés géométriques est connue pour 2, 4, 8, 16 et 32 ainsi que sur 3, 6, 12,24, et 5, 10, 20, la division par deux conduit vite à des fractions de degrés. Il fallait les angles intermédiaires sur une portion de circonférence. Rien n’indique qu’on ait disposé de rapporteurs. On a sans doute interpolé certaines portions de circonférence. Il fallait disposer de ciseaux à bois capables de percer des trous carrés bien d’équerre. Cela suppose une bonne maîtrise de la réalisation d’aciers durs. Le contretype réalisé et vérifié il y avait lieu de procéder à des essais. Lecture “ par devant ” -Pour une étoile : L’oeil de l’observateur est placé à l‘extrémité de la flèche. On aligne le bord inférieur du marteau mobile sur l’horizon. Ramener vers soi le marteau jusqu’à faire affleurer son bout supérieur à l’objet ou l’astre dont on veut mesurer la hauteur. Bloquer le marteau pour lire l’angle, au pied du marteau, sur la flèche. La visée d’une étoile très élevée, comme l’est la polaire sous nos latitudes est difficile à réaliser. Par contre pour des hauteurs de l’ordre de dix degrés, elle est aisée. -Pour le soleil : L’oeil placé le plus près possible de l’arête du viseur, aligner l’horizon avec le bas du marteau. Déplacer le marteau afin que l’ombre du soleil vienne cacher le blanc du viseur. On apprécie très bien cet instant. Il est préférable que cette arête soit blanche. On comprend pourquoi elle est réalisée , en ivoire, sur les modèles de musée, en particulier celui du Musée de la Marine. On remarquera qu’il y a alors une erreur de parallaxe due à la déviation du point de visée, puisque qu’on observe un angle dévié de la ligne axiale de la flèche. Cette erreur est largement inférieure à la précision de l’appareil. Observation “ par l’arrière ” pour le soleil seulement. Aligner l’horizon, le viseur et le bas du marteau. Déplacer celui ci jusqu’à ce que l’ombre de son dessus masque l'arête du viseur. Dans les deux cas, l’observateur ressent une fatigue grandissante car il a un bras tendu et doit régler plusieurs alignements tandis qu’il ramène le marteau. On voit qu’il faut que le mouvement de ce marteau soit doux et sans à coups. L’observation d’un passage méridien du soleil permettait de répéter la manoeuvre sans inconvénient. Conclusions des observations réalisée avec le bâton: C’est le bord supérieur du soleil qui est observé. Il convient donc d’ôter son demi diamètre de la lecture pour avoir la hauteur du centre. Constatons qu'il n’est pas fait état de cette correction avant G. Fournier. Au XVI° siècle on ne tenait compte ni de la dépression de l’horizon ni de la réfraction astronomique, ni de la parallaxe. Les latitudes des îles figurant sur les cartes nautiques de cette époque sont la conséquence et de l'usage de l'instrument et des procédures en usage. Ces déficiences se compensaient, en partie. Tout le monde observant de la même manière et les cartes donnant les résultats ainsi obtenus, une cohérence liait les unes aux autres. Le "système" donnait assez satisfaction pour ce qui est de la latitude. L’observation de la hauteur de la Polaire, sous nos latitudes, est plus difficile que celle du soleil. Il faut aligner l’horizon et le viseur d’une part et de l’autre aligner le viseur, le bord supérieur de marteau et l’étoile. Lorsque, comme c’est le cas dans nos régions l’étoile est élevée d’une cinquantaine de degrés, l’oeil fait des allers et retours entre les deux visées. Entre temps le plus léger déplacement de l’appareil fausse la mesure. Par contre sous les tropiques elle doit fournir d’excellents résultats. Pour les petits angles le bâton de Jacob du musée de la Marine était gradué au 1/6 de degré. On remarquera que pour certains petits angles rien n'interdit d'approcher en théorie da minute d'arc. Cependant la précision théorique n’est transposable dans les faits que si la qualité de l’observation le permet. Poser l’appareil serait une voie possible mais elle n’est pas praticable sur un bateau. Levi Ben Jacob ne naviguait sans doute pas. Son appareil posé permettait une précision considérable. Pour ce qui est des marins du temps des grandes découvertes contentons nous de remarquer que cet appareil est plus utile et précis dans la plage des 0/30°, qu'il donnait rarement mieux que le quart de degré. Ceci découle des séries d’observations auxquelles je me suis livré, comparées avec des observations faites en même temps au sextant. Cette évaluation des performances du bâton de Jacob, rend compte, d’une partie des erreurs en latitudes relevées sur les portulans du XVI° siècle. Préserver un témoin du patrimoine nautique est un devoir. Remarquons que sa présentation aux générations futures, demande que soit cerné l’usage réel qui en était fait, dès lors qu’ on souhaite que, ce que l'on préserve de l'outrage du temps, signifie autre chose qu’un «bel objet » comme me l’a récemment dit une personne qui le considérait... Bibliographie: Georges Fournier de la Compagnie de Jésus, Hydrographie, Paris, 1643. repr. 4 seigneurs, Grenoble, 1973. Diego García de Palacio, Instrucción naútica, Mexico 1587, repr. Madrid, Museo naval, 1993. M. Le Cordier, Hydrographe du Roy, Instruction des pilotes, Le Havre, 1748, in-8°, seconde partie pp.6 et s. Hubert Michéat capitaine au long cours. |
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Si vous voulez en connaître plus sur la
"navigation gnomonique " Etude que monsieur Michéa hubert capitaine au long cours, nous autorise aimablement à produire sur notre site: |
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la navigation gnomonique en
Méditerranée Les premières
expéditions navales océaniques ont mis en
relief le besoin de connaître avec une
précision acceptable, la valeur quotidienne de
la déclinaison
du soleil. Pour
permettre au navigateur qui ne disposait pas du temps
nécessaire pour établir à terre un observatoire
gnomonique méridien une méthode était proposée
sur la base d’une variation de déclinaison supposée
sinusoïdale en fonction du temps avec une excursion
maximale de 24 degrés. |
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